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Le développement du RAVeL s'inscrit dans une politique globale de mobilité, avec, parmi les priorités, la réhabilitation des modes de déplacement doux. Ces types de déplacements sont tout particulièrement intéressants en milieu urbain où ils améliorent l'accessibilité des services de base aux non motorisés. Charleroi, Namur et Liège sont des exemples significatifs. Le RAVeL traversant les villes, il n'est pas rare de voir des piétons et des cyclistes l'utiliser pour se rendre au travail, aller à l'école, aller faire les courses ou encore rejoindre la gare.
La desserte des grandes agglomérations ainsi que des zones urbaines et des parcs d'activités économiques est un véritable objectif pour le RAVeL.
Le RAVeL est un formidable espace de loisirs propice aux promenades et au développement du tourisme, que ce soit à pied, à vélo ou à cheval. Il permet de découvrir tout un patrimoine historique, culturel et paysager le long des itinéraires, mais aussi dans les environs proches.
Développer le RAVeL à des fins touristiques, c’est aussi contribuer à l'essor économique de toute une région, notamment au niveau local.
Les voies d'eau comptent de nombreux ponts et autres ouvrages d'art dont certains sont tout à fait remarquables, comme les ascenseurs hydrauliques du canal du Centre, classés Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO. Elles sont également jalonnées d'un riche patrimoine immobilier. Celui-ci atteste de l'évolution des métiers d'éclusiers et de bateliers, mais aussi de l’économie locale bâtie autour des cours d’eau (forges, moulins à eau, carrières, scieries…).
Les lignes de chemin de fer désaffectées foisonnent également de vestiges du passé : gares, viaducs, tunnels, feux de signalisation…
Des actions sont menées dans le but de préserver cet héritage : inventaire de l’état des ouvrages d’art, inventaire architectural et patrimonial des gares, inventaire du patrimoine ferroviaire… Pour le comprendre et l'apprécier, l'Institut du Patrimoine wallon a édité le Dictionnaire du Patrimoine ferroviaire.
En réaffectant ces voies, en les intégrant au RAVeL, la Wallonie rend la vie à toute une partie de son passé.
Les anciens chemins de halage, comme les lignes de chemin de fer désaffectées, sont des éléments importants de nos paysages qu’ils ont en partie façonnés.
Pour autant qu'on assure leur entretien et leur réhabilitation, les sites « abandonnés » comme les anciennes voies ferrées présentent très souvent un potentiel important de développement de la biodiversité. Une fois réaménagés en RAVeL, ils abritent ainsi régulièrement des espèces rares, menacées ou protégées.
L'intérêt écologique des chemins de halage se trouve sur les berges qu'ils longent et parfois dans les murs de soutien.
Gérées de façon écologique, les voies du RAVeL servent de liaison entre les sites naturels. Elles participent à la constitution d’un réseau écologique favorisant les échanges d’espèces animales et végétales.
Le RAVeL a ainsi été primé dans le cadre de l’Année européenne de la Conservation de la nature.
Le RAVeL doit contribuer à la réalisation des itinéraires EuroVelo 3 (Trondheim - Saint-Jacques-de-Compostelle), EuroVelo 5 (Londres - Rome) et EuroVelo 19 (Meuse à vélo) promus par l'European Cyclists Federation (Site des itinéraires EuroVelo). Il doit également s'inscrire dans le développement d'un réseau de voies vertes à l'échelon européen, défendu par l'Association européenne des Voies vertes.
Le Service Public de Wallonie (SPW) et la ville de Charleroi ont reçu, en 2003, un « European greenways award » récompensant la réalisation du RAVeL empruntant l'ancienne ligne 119, dite «La Houillère». Et dix ans plus tard, en 2013, grâce à la collaboration entre le SPW Mobilité et Infrastructures et la Communauté germanophone (Agence du Tourisme de l'Est de la Belgique - ATEB), ce sont les Lignes 47 et 48 de la Vennbahn qui ont été primées comme meilleurs produits touristiques par l'AEVV.